A moi la Légion !
Emile Durkheim, théoricien du 19ème siècle, étudiait la notion de solidarité en tant que lien moral entre individus d’un groupe ou d’une communauté. Selon lui, pour qu’une société existe, il faut que les membres éprouvent un sentiment de solidarité les uns envers les autres.
Il s’agit, pour eux de faire montre de conscience collective qui fait que tout manquement ou situation particulière suscite l’indignation et la réaction de tous.
Ainsi, on peut encore dire, aujourd’hui et peut-être plus que jamais, que notre Légion suscite une grande solidarité entre légionnaires qui sont liés par un destin commun, puisqu’il s’agit, dans les cas extrêmes, de combattre ou de mourir ensemble.
L’exercice de cette solidarité, au sein de la Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion Étrangère, consiste surtout à intervenir envers les plus démunis des anciens légionnaires en faisant œuvre de trouver les ressources auprès de partenaires afin d’intervenir en cas d’urgence signalée. Elle est le témoin de la capacité d’intervention sur le terrain de ses amicales, c’est le curseur des bons ressorts qui déterminent sa raison d’être et ses compétences opérationnelles concernant la solidarité.
Cette solidarité peut prendre plusieurs aspects qui passe de l’aide pécuniaire au soutien moral sans oublier l’aide en nature sous forme de service rendu.
La FSALE fait sien le devoir d’une solidarité très éloignée de l’altruisme dominant des actions sociales en tous genres qui "sévissent" ici ou là, mais qui se révèlent incapables de s’intéresser au devenir des personnes à aider.
Plusieurs actions orientent les efforts de la Fédération. Le "Conseil d’Administration" définissait récemment, pour les années à venir, la ligne de conduite à suivre par nos amicales, concrétisé par un "Vade Mecum", document qui précise les actions souhaitables à entreprendre lors de l’avènement de situations particulières auxquelles elles seraient confrontées.