Devoir de Mémoire
En 1891, une salle d'honneur est créée à Sidi-Bel-Abbès où emblèmes, citations, objets y sont respectueusement exposés. Chacun y ajoute un élément qui évoque l'héroïsme, la mémoire glorieuse des campagnes. On y trouve la main articulée du capitaine Danjou, des lances de Madagascar, le nom gravé des officiers morts au combat. La salle ne cesse donc de se remplir et devient un lieu de mémoire où le jeune engagé apprend de ses anciens qui lui transmettent par les objets, les traditions et les valeurs du légionnaire.
À l'occasion du centenaire de la Légion étrangère en 1931, le général ROLLET décide de l'agrandir en y adjoignant le temple des héros qui devient crypte en 1950. Le colonel AZAN en fait réellement un musée en 1934, et consacre cette vocation : " La légion est une grande famille qui n'oublie pas. Et c'est pour préserver de l'oubli les meilleurs ouvriers de nos gloires, [...] qu'ont été édifiées puis développées ces salles d'honneur, où vit la Mémoire de nos héros afin que la gloire de leur mort nous fortifie mieux.".
Alors qu'en 1962, la Légion quitte Sidi-Bel-Abbès pour Aubagne, les collections sont rapatriées en métropole. Le premier bâtiment à être construit au nouveau quartier Vienot est le musée.
C'est en effet le cœur de la Légion où les témoins du passé sont préservés de l'oubli. La salle d'honneur et la crypte sont reconstituées à l'identique. Le légionnaire reçoit son contrat initial dans la salle d'honneur et son certificat de bonne conduite lors de la cérémonie de départ. Il franchit deux fois la grille de la crypte, pour rejoindre son régiment après l'instruction et à la fin de son contrat. Destiné également à un large public, le musée, reçoit l'appellation de musée de France en 2011, est un moyen de transmettre l'esprit de la Légion.
Pour plus d'informations retrouvez la page Facebook du musée de la Légion étrangère : https://www.facebook.com/groups/63980289667